Sergine
« Ma fille, ma vie ! Je dois lui donner une meilleure vie que la mienne, pour plus tard vivre en ville et se soigner dans de vrais hôpitaux »
En partenariat avec l'association CESA Bretagne, cette exposition a été réalisée en août 2021
lors d'un voyage au Cameroun.
Toutes les personnes ont été interviewées et leurs paroles restranscrits sur des panneaux en braille
contenant des QRCodes permettant de voir une partie des interviews ou des sons associés à la personne.
Scène de vie quotidienne à Babeté, petit village à l'ouest du Cameroun.
« Je veux devenir médecin pour soigner les gens »
« Etre une Reine, c'est donner l'exemple. J'aime travailler avec les femmes du village pour être la force du foyer, et envoyer les enfants à l’école »
« Quand une femme se bat et son mari se bat aussi, les 2 forment une famille pour mieux s'occuper des enfants. »
Aînée d'une fratrie de 6 enfants, elle porte le « ndop » tenue traditionnelle de deuil pour les funérailles de sa maman. A cette occasion elle porte également le « Cent luoh « littéralement queue de cheval, privilège que lui donne son rang dans la fratrie. Elle est consultée pour toutes les décisions prises, et doit désigner parmi eux, le successeur traditionnel de leur maman ; elle précède ce.tte dernier.e lors de son intronisation devant la population.
« Je suis une survivante, c'est ce que j'enseigne à mes enfants »
A 49 ans, emploi 4 salariés à temps plein dans son « Tourne-dos ». Elle n'a pas d'enfants, la vie lui ayant refusé ce cadeau ; Elle travaille 7j/7, de 5h à 23h et ne prend jamais de vacances.
Elle a été recueillie par sa tante à 15 ans, peu scolarisée et écrivait avec peine le français. Cette dernière a payé ses études, et l'a formé aux métiers de bouche.
En attendant son affectation dans un organisme médical public en tant qu'infirmière, elle vend des chaussures dans une brouette au marché.
« Il faut être le patron de soi-même »
« Il faut fermer les portes à la pauvreté »
Paulette 61 ans (à gauche sur la photo), vit seule avec sa petite fille dont elle a la charge depuis le décès de sa fille en 2020.
Rose (à droite sur la photo), est la Présidente d'une association qui œuvre pour améliorer les conditions de vie des orphelins
Sœur Antoinette dirige depuis 2018, l'Orphelinat Saint Jean de Deïdo, dans la ville de Douala.